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Comment comprendre cinq expressions toulousaines ?

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Que vous soyez toulousain de toujours, de passage ou d’adoption, force est de constater que les habitants de la ville rose ont établis un vocabulaire bien à eux. Comment comprendre ces formules ? agencetoulouse.com vous donne le secret de 5 expressions toulousaines.

Comment comprendre onze expressions toulousaines ?

Pour vous permettre de briller en société, nous passons au crible pour vous cinq expressions toulousaines.

  • « A m’en donné » il s’agit-là de comprendre « à un moment donné ». Une expression qui introduit le plus souvent l’agacement de la personne qui l’emploi
  • « Une chocolatine ». Un débat qui a enflammé il y a peu notre chère Assemblée Nationale. Pour les personnes qui n’auraient pas suivies le scandale, la chocolatine désigne un pain au chocolat.
  • « Ça pègue ». Une expression qui sent bon le soleil et les cigales et qui signifie simplement « ça colle »
  • « Une poche » si un commerçant vous propose un poche, il vous parle en réalité d’un sachet, d’un sac ou d’un enveloppe.
  • « Rouméguer ». Ce verbe du troisième groupe inconnu du reste de la France signifie « râler » ou bien encore « grommeler ».

Avec ces cinq expressions, vous pouvez désormais tenter de passer inaperçu au milieu d’amis toulousains. Vous découvrirez dès lors beaucoup d’autres expressions riches de sens.

Les phrases à connaître avant de visiter Toulouse

La ville rose ! Certains d’entre vous envisagent peut-être d’y vivre, d’autres de la visiter. Le charme de la capitale de l’Occitanie ne se dément jamais, que vous y restiez un week-end ou plusieurs années. Entre mille, la place du Capitole, la terre cuite des façades de ses maisons, les violettes, ainsi que l’accent de sa population, sont facilement identifiables. De plus, plusieurs expressions sont spécifiques au Sud-Ouest, ce qui ajoute à la singularité de la langue toulousaine. Voici quinze mots et expressions que vous devriez connaître avant votre prochain voyage à Toulouse.

Boulègue-toi !

Vous aurez peut-être du mal à comprendre si vous n’êtes pas toulousain ! Bouléguer est un mot toulousain qui implique d’aller vite. Par conséquent, il est typique d’entendre « boulègue-toi ! » lors d’une interaction avec quelqu’un qui est un peu trop lent. Ce mot est dérivé du verbe occitan bolegar, qui signifie remuer ou agiter, comme beaucoup d’autres dans la langue toulousaine. un rappel !

C’est un pec, celui-là !

Pas du tout en rapport avec les pectoraux ! Si on vous traite de pec ou de pègue à Toulouse, on vous traite d’idiot ! Ce mot est dérivé de l’occitan pèc, pèga qui signifie stupide. A ne pas confondre avec le mot français méridional « ça pègue », qui signifie, dans ce contexte, « ça colle ».

Ce type-là est complètement jobastre !

Le mot « fou » a un équivalent en langue toulousaine appelé « jobastre ». Particulièrement lorsqu’une personne n’est pas consciente des dangers qu’elle prend, il est utilisé. Le mot fada, également utilisé à Toulouse, est un autre synonyme de jobastre, beaucoup plus connu et utilisé dans le sud de la France.

Arrête de rouméguer toute la journée ! 

Il est fort possible que vous ayez une journée de rouméguer si vous vous êtes réveillé du mauvais côté du lit ou si vous êtes malheureux. Ce mot toulousain est dérivé du verbe occitan romegar, qui signifie se plaindre. Voici une phrase que vous pouvez utiliser pour remonter le moral de votre ami et lui faire arrêter de se plaindre pour de bon !

Boudu, quelle chaleur aujourd’hui ! 

Bien que le mot  » boudu  » soit typiquement suivi du préfixe  » con « , nous avons voulu conserver notre politesse dans ce titre. L’étonnement, voire l’effroi, est exprimé par cette formulation extrêmement toulousaine :  » Boudu con, il pleut à verse tout à coup ! « . Boudu est un dérivé de l’occitan « bon Diu » et du français « bon Dieu ». Une phrase à garder en mémoire. Dans la ville rose, dans quelques mois, vous l’utiliserez sans même vous en rendre compte !

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Je ne viendrai pas aujourd’hui, j’ai la cagne de sortir de mon lit ! 

 Après le déjeuner, lorsque le soleil est au zénith, il est fort possible que vous ressentiez l’envie d’accomplir quoi que ce soit. Avoir la cagne est synonyme de paresse et de manque de courage à Toulouse et dans tout le Sud-Ouest de la France. Le plus souvent, on vous dira d’aller travailler plutôt que de vous prélasser.

Vite, le petit est en train de s’escaner ! 

« S’escaner » en toulousain signifie s’étouffer, s’étrangler. Par conséquent, si votre ami prétend avoir du mal à respirer après avoir monté les escaliers, il est extrêmement possible qu’il ait avalé quelque chose de travers. Sachez que « s’escaner » peut également signifier quelque chose au sens figuré : « Il a été tellement choqué lorsque la nouvelle a été révélée qu’il a failli s’effondrer ! ». Ce mot est dérivé de escanar, un mot occitan.

Pour te voir, je dois péter à l’autre bout de la ville !

Lorsque vous entendez cette phrase pour la première fois, vous pouvez être surpris, mais sachez qu’elle n’a rien à voir avec ce que vous pouvez imaginer ! A Toulouse, aller péter quelque part signifie simplement y aller sans avoir de véritable envie de le faire. Vous pourriez très bien affirmer que vous avez dû  » aller péter à l’autre bout de Toulouse  » si vous parcouriez toute la ville.

C’est le pompon sur la Garonne ! 

Nous aimerions entendre cette expression plus souvent car nous l’apprécions beaucoup ! La fleur, le pompon, ou la cerise sur le gâteau seraient tous semblables au pompon de la Garonne ! Parce que nous sommes habitués à notre environnement toulousain, nous préférons citer la Garonne (et ça sonne encore plus attachant avec l’accent !). Attention car ce terme n’a de sens qu’à Toulouse et n’a pas d’autre application. Est-ce la meilleure caractéristique de la Seine ?

Les poches ont été placées dans la malle

Il est d’usage de mettre les poches dans le coffre après avoir fait ses courses afin de pouvoir rentrer chez soi en voiture. En dehors de Toulouse, les gens appellent généralement ce coffre un coffre de voiture ! Concernant les poches La poche est un sac en plastique, comme dans de nombreuses autres villes du sud de la France. Une phrase simple, mais qui peut être difficile à comprendre si vous n’êtes pas familier avec le dialecte toulousain !

Ce type est un vrai ratche, il ne nous invitera jamais ! 

Une personne qui a des oursins dans ses poches est appelée ratche, ratchàs, ou ratchou ! En résumé, cette expression n’est pas particulièrement flatteuse, surtout si elle s’applique à vous ! Une personne ratche est frugale (le mot vient du rat), une personne ratchàs est extrêmement frugale, et une personne ratchou est légèrement moins frugale en raison du suffixe « ou » qui est diminutif.

Macarèl !

Le mot « Macarèl ! » exprime la surprise et l’étonnement, tout comme le mot « Boudu ! » ci-dessus. Ces deux significations ont la même origine que le mot « maquereau ». Autrefois, c’était un juron très grossier, mais aujourd’hui, les Toulousains l’utilisent pour ponctuer leurs phrases lorsqu’ils rencontrent quelque chose d’incroyablement inattendu ! On peut aussi entendre « Macaniche », une variante qui contribue sans doute à atténuer la grossièreté du terme.